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circumpolaire

L’autoguidage

Je vais essayer de vous présenter simplement l’autoguidage. L’autoguidage est essentiel en astrophotographie car il permet de faire de longue pose sur un objet, compensant la rotation de la planète corrigeant les imperfections mécaniques inhérentes à toute monture, quel que soit le prix ou la marque.

Principe

L’autoguidage est un gros morceau de l’astrophotographie. Un bon autoguidage représente, selon moi, 70% d’une photo réussie (le reste est pour la mise en station et la mise au point). L’autoguidage, c’est magique, il permet de compenser le mouvement de la Terre, parfaire la mise en station et corriger les erreurs mécaniques de la monture. Enfin, c’est plutôt sur ce dernier point qu’est essentiel l’autoguidage. En effet, si la monture était parfaite – ainsi que la mise en station – il serait inutile d’autoguider. Le principe de l’autoguidage est simple, le logiciel attribue des coordonnées à chaque pixel du capteur, comme dans un graphique

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L’étoile guide est repérée dans ce graphique selon ces coordonnées (ici x=2 et y=3)
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Après un temps t, le logiciel repère les coordonnées de l’étoile guide, dans notre exemple x=4 et y=2
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Et envoie les corrections à la monture pour positionner l’étoile guide à sa position d’origine sur le capteur, soit x=2 et y=3

Pour que cette correction soit précise et efficace, le logiciel procède au préalable au calibrage. Étape importante ou le logiciel laisse filer la monture dans les quatre directions (N, S, E et O) l’étoile guide pendant un temps défini, afin de déterminer la dérive de l’étoile et de la compenser au mieux. A l’issue de cette phase, plus ou moins longue, le guidage peut commencer. Et dire qu’il n’y a pas si longtemps que cela, c’est l’astrophotographe lui-même qui faisait l’autoguidage manuellement.